Le Salon de Chicago étant un rendez-vous qui mise très souvent sur des lancements de véhicules utilitaires ou de pickups, il n’est donc pas surprenant que le constructeur Subaru ait décidé d’y trimballer la nouvelle version du Crosstrek, le millésime 2024 pour être plus précis.
En fait, cette évolution du populaire multisegment urbain avait déjà été aperçue il y a quelques semaines à peine lorsque le modèle avait été lancé au Japon et sur d’autres marchés. D’ailleurs, la Subaru Impreza qui sert de base à ce véhicule utilitaire aux dimensions modestes a été dévoilée au récent Salon International de l’Auto de Montréal (SIAM).
Mais, revenons à ce dévoilement du nouveau Crosstrek qui, vous l’aurez deviné, évolue de manière timide. Disons seulement que les habitués du modèle ne seront pas dépaysés par cette troisième génération du modèle.
À l’avant par exemple, le bouclier accueille une grille de calandre plus imposante, tandis que les blocs optiques sont plus minces que jamais. Finalement, le reste du bouclier est lui aussi plus agressif, du moins, c’est le cas de cette livrée Sport avec ses accents jaunâtres à l’avant, sur les flancs et à l’arrière. On remarque aussi l’arrivée de contours d’ailes fortement inspirés de ceux intégrés à la berline WRX.
Il faudra attendre de voir si l’aile canadienne conservera le même alignement que l’aile américaine. Chez nos voisins du sud, il y a seulement quatre livrées disponibles en 2024 : Base, Premium, Sport et Limited. La plus éclatante livrée Outdoor sera-t-elle reconduite au nord du 49e parallèle? Ça reste à voir.
Une chose est sûre, la gamme du nouveau modèle sera plus simple aux yeux du consommateur, puisque la boîte manuelle ne fait plus partie des options de boîtes de vitesses, ce qui laisse toute la place à la boîte automatique à variation continue (CVT).
En revanche, les deux motorisations actuellement offertes reviennent inchangées en 2024. Le bloc 4-cylindres à plat atmosphérique de 2,0-litres (152 chevaux et 145 lb-pi de couple) sera le moteur réservé aux livrées moins onéreuses, tandis que le 2,5-litres (182 chevaux et 176 lb-pi de couple) pourra propulser les modèles plus cossus. Évidemment, le rouage intégral est livré de série.
Rappelons que les livrées Outdoor et Limited sont les seules qui profitent du « gros » moteur actuellement. En fait, il est même permis de croire que les stratèges de la marque opteront peut-être pour l’écusson Wilderness dans le but d’ajouter un peu de mordant à la gamme Crosstrek. On verra bien d’ici quelques mois si ce souhait se réalise.
Techniquement, le véhicule repose sur la même plateforme que le modèle sortant, mais les ingénieurs ont malgré tout tenu à améliorer le comportement du véhicule en adoptant la colonne de direction plus rapide et précise de la berline WRX, ainsi qu’en rigidifiant le châssis (10 %) du petit multisegment. Ces nouvelles améliorations seront assurément appréciées par les conducteurs qui évitent les nids-de-poule au quotidien.
Finalement, l’habitacle du Crosstrek reçoit sans surprise la planche de bord intégrée aux autres récents véhicules de la marque. L’écran tactile de sept pouces demeure en place dans la version de base, mais le plus vaste écran tactile de 11,6 pouces sera le choix pour toutes les autres livrées.
Les prix canadiens du Crosstrek 2024 n’ont pas été divulgués, mais il faut s’attendre à une légère augmentation des tarifs, surtout en tenant compte de la popularité du véhicule au pays.
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