Les automobilistes canadiens l’ont adopté aussitôt qu’il a posé ses pneus sur nos routes usées par le temps. Le Subaru Crosstrek (XV Crosstrek à ses débuts) est devenu l’un des multisegments (de petite taille) les plus populaires en Amérique du Nord et même ailleurs sur le globe, ce qui explique pourquoi le constructeur continue de travailler sur le petit frère légitime de la grande Outback.
Voilà également la raison derrière ce dévoilement en sol japonais, Subaru qui a levé le voile sur la troisième génération du modèle, mais seulement en version à conduite à droite pour le moment. Mais, compte tenu de l’importance du modèle de ce côté-ci de l’Océan Pacifique, le nouveau modèle ne devrait pas beaucoup changer lorsqu’il traversera notre frontière d’ici quelques mois.
En surface, la recette est la même, mais les designers ont voulu agencer le nouveau modèle avec l’Outback redessiné qui, rappelons-le, adopte également un faciès beaucoup plus agressif. C’est le cas aussi pour le Crosstrek qui voit notamment ces gros « crochets en plastique noir » entre les phares et les antibrouillards, une signature employée également sur le plus gros Outback. La grille de calandre est elle aussi plus dominante, tandis que la bande qui croise l’écusson et qui connecte les phares est une belle touche.
Sur les flancs, les plus observateurs auront déjà reconnu les arches de roues de la berline WRX avec des trois ouvertures, tandis qu’à l’arrière, le dessin des feux de position s’inspire fortement de ce qui a été fait sur l’Outback 2023. Sans surprise, le design des jantes est également de nouvelle facture.
À l’intérieur, Subaru n’a pas cherché à révolutionner son habitacle « plus fonctionnel que design », la planche de bord qui est sensiblement la même que celle qui prend place à bord de la WRX. La console centrale est toutefois différente, par la position des porte-gobelets par exemple.
Les sièges ont droit à un nouveau design qui, nous dit-on, supporte et aligne le bassin, un détail qui augmente le confort et réduit les motions de roulement dans les virages. Les fixations de sièges sont entièrement nouvelles, elles qui sont directement connectées au châssis, Subaru qui utilise la même plateforme globale utilisée à toutes les sauces au sein de son alignement.
On ne connaît pas encore quelle sera la stratégie pour notre marché en ce qui a trait aux groupes motopropulseurs retenus, mais il y a fort à parier que les trois options actuelles reviendront au menu, quoique la réaction mitigée du public face à la livrée hybride rechargeable pourrait faire changer d’idée les décideurs de la marque.
On verra bien au fil des prochaines semaines ce que Subaru Canada décidera à propos du Crosstrek. L’unité CVT sera bien entendu de retour, à l’instar du rouage intégral, mais il ne serait pas surprenant d’apprendre que la boîte manuelle ait été envoyée à la retraite avec cette refonte importante du modèle.
Et bien que l’aile canadienne n’ait rien confirmé encore, il faut s’attendre à une commercialisation au plus tôt au printemps 2023, en tant que modèle 2024.
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