Le constructeur Ford avait probablement l’un des lancements les plus épineux de cette édition estivale du Salon de Détroit. Ce n’est pas tous les jours qu’une nouvelle Ford Mustang est lancée, surtout en tenant compte de la conjoncture avec la crise d’approvisionnement et l’électrification à venir.
Mais, le constructeur de Dearborn avait promis qu’une nouvelle Mustang verrait le jour et c’est exactement ce qui est arrivé sur le plancher du Huntington Place, anciennement connu sous l’appellation Cobo Hall.
La nouvelle voiture sport de la marque américaine conserve sans surprise sa silhouette intemporelle, quoiqu’il y a quelques détails qui aideront les amateurs à différencier cette septième génération du modèle des versions précédentes. À l’avant par exemple, le bouclier est toujours aussi agressif, mais la forme de la grille de calandre a changé quelque peu, idem pour les blocs optiques à trois barres aux DEL.
La fenestration latérale du modèle a également changé avec une fenêtre qui se termine en pointe là où commence la lunette arrière. Les ailes arrière sont également plus musclées. Finalement, le postérieur conserve son éclairage à six bandes verticales. Les habitués du modèle seront heureux d’apprendre que la Mustang est toujours livrable avec une carrosserie coupé ou en version décapotable.
Sous le capot, Ford a confirmé le retour des mécaniques en place, soit un 4-cylindres EcoBoost de 2,3-litres ou un V8 atmosphérique de 5,0-litres, sans toutefois annoncer les chiffres de puissance et de couple. Mais, il ne serait pas surprenant que les 460 chevaux et 420 lb-pi de couple du modèle sortant soient surpassés sur cette nouvelle génération du modèle, les ingénieurs qui auraient intégré une entrée d’air et un corps de papillon doubles, pour une meilleure circulation d’air. De toute manière, Ford a promis que la nouvelle version GT serait la Mustang à moteur 5,0-litres la plus puissante de l’histoire.
Quant au 4-cylindres turbo, il devra au moins revenir avec les 310 chevaux et 350 lb-pi de la Mustang en service depuis 2015. La boîte manuelle à six rapports est toujours offerte, tout comme l’unité automatique à 10 rapports.
Les versions GT peuvent également être équipées de l’ensemble Performance qui ajoute des conduits de refroidissement, un refroidisseur à huile, un système de détection de nids-de-poule et même un frein à main électronique pour réussir ses dérapages contrôlés. Au lieu de la configuration habituelle, le levier du frein à main actionne deux moteurs électriques qui s’occupent de freiner les freins à l’arrière.
Là où les puristes pourraient déchanter, c’est à l’intérieur, la planche de bord qui a troqué son design rétro pour un arrangement bien de son temps. En effet, le conducteur sera entouré ce vaste double écran, une solution de plus en plus employée à bord des modèles dernier-cri. Les concepteurs ont heureusement conservé quelques boutons traditionnels non loin du levier de la boîte de vitesses, sur le volant à base aplatie ou même à gauche du poste de pilotage. Il sera vraiment intéressant de voir quelle sera la réaction des mordus du modèle face à cette nouvelle configuration de l’habitacle.
La Mustang pourra également être équipée d’un pavé de recharge sans fil pour appareil intelligent, d’une multitude de systèmes de sécurité et même ce port USB logé au-dessus des occupants pour y brancher une caméra d’action, ne serait-ce que pour immortaliser vos exploits en circuit fermé.
Nous aurons certainement l’occasion de reparler de cette autre importante étape pour le ponycar de Dearborn au fil des prochains mois, car Ford prévoit lancer la septième génération du modèle au printemps 2023, en tant que modèle 2024.
Jusqu’ici, les rumeurs entourant l’addition d’une version hybride, d’une version purement électrique ou même d’une variante à quatre roues motrices se sont toutes avérées fausses. Remarquez, Ford peut toujours changer d’idée en cours de route, car cette ultime Ford Mustang à moteur thermique est là pour quelques années encore.
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