SCORE AutoHebdo
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DESIGN9/10
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Sécurité8/10
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HABITABILITÉ5/10
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CONVIVIALITÉ6/10
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CARACTÉRISTIQUES10/10
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PUISSANCE9/10
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CONFORT7/10
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AGRÉMENT DE CONDUITE10/10
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CONSOMMATION DE CARBURANT6/10
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VALEUR8/10
La Toyota Supra 2020 fait en effet beaucoup jaser. Après tout, le fait qu’une des sportives japonaises les plus iconiques des années 90 revienne sous un partenariat avec BMW est très controversé, sans oublier l’absence totale d’une boîte manuelle. Quel blasphème!
De plus, lors de notre match comparatif contre sa sœur jumelle – la BMW Z4 M40i 2020 – , j’en avais conclu que bien qu’elle soit plus onéreuse, la Z4 en offre plus pour le prix. Ça ne part pas très bien pour notre belle Supra.
Mais tout ça ne fait pas d’elle une voiture banale, loin de là même! Lorsqu’observée seule, la Supra figure non seulement parmi les sportives plus accomplies du parc automobile moderne, elle vient jouer dans les plates-bandes de bolides beaucoup plus onéreux. Afin de bien illustrer ses prouesses dynamiques et de savoir si elle en vaut tout de même la peine, voici maintenant notre essai routier individuel.
Design : 9/10
Certes, la Supra emprunte toutes ses composantes mécaniques à BMW, mais son design est entièrement signé Toyota. Et honnêtement, c’est réussi!
Peu importe de quel angle on l’admire, la Supra attire les regards. Inspiré du concept FT-1, dévoilé au Salon de Détroit en 2014, c’est un design moderne et osé qui se distingue par ses courbes, ses ailes bombées et sa ligne de toit fuyante se terminant par un becquet arrière style « duck bill ». À l’avant, on remarque instantanément la calandre inspirée des voitures de Formule 1, avec ses doubles entrées d’air. La Supra est une bagnole absolument magnifique.
Sécurité : 8/10
Ce qu’il y a de bien avec la Supra, c’est qu’elle s’offre en un seul modèle, sans véritables options au catalogue. Ainsi, elle s’offre de série avec une pléthore de technologies de sécurité. Entre autres, on y retrouve un détecteur d’angles morts, un système précollision avec détection des piétons, un système d’alerte de circulation transversale arrière, la fonction de détection des piétons et un sonar de stationnement avec alerte de collision arrière. Tout ce qu’il lui manque, c’est le détecteur de somnolence, mais en toute honnêteté, les chances de s’endormir au volant d’une Supra sont minces.
Habitabilité : 5/10
D’emblée, la Supra n’a pas été conçue pour être une auto polyvalente. Après tout, c’est une biplace avec une seule et unique mission : celle de procurer des sensations fortes à son pilote. Il n’est donc pas surprenant que son habitacle soit très clos.
Mais Toyota a tout de même réussi à lui confier un bon espace de chargement. Son coffre à hayon peut avaler jusqu’à 286 litres d’espace, ce qui n’est pas très loin derrière un coupé Honda Civic, par exemple (343 litres). De plus, Toyota lui a installé une énorme ouverture entre les deux sièges, permettant de balancer nos objets directement dans le coffre depuis l’habitacle. C’est ultra pratique!
Convivialité : 6/10
Hélas, ce même intérieur clos fait perdre des points à la Supra au chapitre de la convivialité. Sa ligne de toit est tellement agressive, que les grandes personnes s’y cognent facilement la tête lorsqu’ils entrent dans l’habitacle. Une fois à bord, ce même toit coupe en bonne partie la visibilité latérale, nous forçant de se baisser la tête si l’on désire regarder à droite, ou à gauche.
Mis à part ces petits bémols, l’instrumentation de la Supra est claire et facile à saisir, même si la plupart de ses composantes proviennent directement de chez BMW. Ses cadrans arborent un heureux mélange d’éléments physiques et numériques, le tout enveloppé d’un design qui lui est propre.
Son système multimédia est un copier-coller du système iDrive de BMW. On l’opère soit par une molette physique, soit par l’écran tactile. Sommes toutes, c’est une interface attrayante et conviviale, si ce n’est que de ses fonctionnalités parfois complexes et superflues. Bien que la connectivité Apple CarPlay soit de la partie, Android Auto ne l’est toujours pas.
Confort : 7/10
Une fois à bord, la Supra est étonnement confortable. Ses sièges procurent un bon support lombaire et latéral, leur permettant d’être à la fois efficaces pour la conduite sportive, et douillette pour les longs voyages.
Cela étant dit, lors de notre essai, nous avons remarqué un irritant lorsque nous la conduisions les vitres baissées. À haute vitesse, la Supra génère énormément de turbulence, nous forçant à relever ses fenêtres et de la rouler avec le climatiseur activé. Disons que ce n’est pas aussi plaisant pendant la saison estivale.
Agrément de conduite : 10/10
Sans surprises, l’agrément de conduite est l’une des plus grandes qualités de la Toyota Supra 2020. À ce chapitre, elle ne déçoit pas.
C’est non seulement un bolide qui procure de violentes accélérations, la Supra cherche constamment à faire déraper son train arrière, chose qui la rend d’autant plus excitante à conduire. Sa tenue de route est enjouée et son caractère explosif nous force à demeurer alertes derrière le volant. Certes, une boîte manuelle aurait certainement aidé à amplifier cette sensation, mais la boîte automatique à huit rapports n’est pas banale non plus, nous permettant de passer rapidement d’un rapport à l’autre par l’entremise des palettes au volant. De plus, la Supra émet une sonorité exquise lorsque son moteur tourne à plein fouet, surtout lorsqu’on la règle en mode Sport, ses doubles tuyaux d’échappement se permettant même d’émettre de comiques pétarades!
Puissance : 9/10
Sur papier, la Toyota Supra n’est pas si impressionnante que ça. Du moins, pas pour une sportive de près de 70 000 $. Le constructeur stipule que son moteur six-cylindres turbo de 3,0-litres déploie 335 chevaux et un couple de 365 lb-pi. Avec une masse nette de 1 540 kg (3 397 lb), Toyota promet une accélération de 0 à 100 km/h sous la barre des 4,5 secondes.
En réalité, la Supra donne l’impression d’être encore plus puissante qu’elle ne le promet. Derrière le volant, les accélérations sont fulgurantes. Ses pneus arrière cherchent constamment à trouver de l’adhérence, et les changements de rapports s’effectuent en un temps éclair. Bien qu’il fut impossible pour nous de chronométrer ses performances en raison d’un manque d’accès à un circuit lors de notre essai, nous ne serions pas surpris que la Supra soit plus rapide qu’une sportive américaine, comme une Ford Mustang GT ou une Chevrolet Camaro SS.
Économie de carburant : 6/10
Bien entendu, toute cette performance vient avec un prix. Ne vous attendez pas à chasser des « pony car » sur les circuits de course tout en enregistrant du 6 L/100 km!
Mais lorsqu’elle roule calmement, la Supra est étonnement frugale, surtout considérant la puissance qu’émet son moteur. Sur l’autoroute, il a été facile de nous en tenir sous la barre des 8 L/100 km. En moyenne, cette sportive ne dépassera pas les 10 L/100 km lors d’une conduite décontractée. Il est toutefois important de considérer que son moteur requiert de l’essence avec indice d’octane 91, ce qui pourrait faire grimper les coûts de remplissage à la pompe.
Valeur : 8/10
Certes, lorsqu’on la stationne aux côtés de sa jumelle allemande, il est difficile de justifier le prix exigé pour une Supra, car après tout, la majorité de ses qualités viennent de chez BMW, et non de chez Toyota!
Mais lorsque jugée seule comme sportive biplace, la Toyota Supra 2020 vous en offre tout de même beaucoup pour votre argent. Avec son prix de départ de 64 990 $, elle talonne à la fois les sportives américaines, mais aussi les allemandes et les britanniques, comme la Porsche 718 Cayman ou même la Jaguar F-Type. À ce prix, il est difficile de trouver une sportive offrant autant de performance.
Caractéristiques : 10/10
Cette catégorie est probablement la plus facile à évaluer, car c’est simple, la Supra ne dispose d’aucune option! Bien que certains consommateurs aiment sans doute l’idée de pouvoir habiller leur Supra à leur guise, le fait qu’elle vienne déjà toute équipée lui confie une nette longueur d’avance sur sa concurrence européenne.
Conclusion
La Toyota Supra 2020 est une sportive réussie, il n’y a pas de doutes. Si vous faites partie des puristes qui reprochent à Toyota de ne pas avoir innové par le développement de sa propre plateforme et ses propres groupes motopropulseurs, nous vous suggérons d’aller voir ailleurs, car oui, cette Supra transpire le bavarois.
Mais, si vous êtes tout simplement à la recherche de quelque chose d’unique, une sportive agile, ultra rapide, et immensément amusante à conduire, le dernier bébé du géant japonais ne vous décevra pas. De plus, avec un engouement si fort et un nom si légendaire, sans oublier le fait qu’elle porte un écusson Toyota, sa valeur de revente risque de surpasser celle de la majorité des BMW sur la route.
| Cylindrée | 3,0L |
|---|---|
| Nb. de cylindres | L6 turbo |
| Puissance | 335 ch |
| Couple | 365 lb-pi |
| Consommation de carburant | 9,9 / 7,7 / 8,9 L/100 km ville/route/comb |
| Volume de chargement | 286 L |
| Modèle à l'essai | Toyota GR Supra 2020 |
| Prix de base | 64 990 $ |
| Taxe climatiseur | 100 $ |
| Frais transport et préparation | 1 745 $ |
| Prix tel qu’essayé | 66 835 $ |
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Équipement en option
Aucune
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