SCORE AutoHebdo
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DESIGN8/10
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Sécurité9/10
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HABITABILITÉ7/10
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CONVIVIALITÉ8/10
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CARACTÉRISTIQUES8/10
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PUISSANCE8/10
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CONFORT8/10
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AGRÉMENT DE CONDUITE7/10
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CONSOMMATION DE CARBURANT7/10
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VALEUR8/10
Picton, ON – Il en aura mis du temps celui-là, l’Infiniti QX60 qui a tout d’abord été introduit sur le marché sous l’appellation JX pour l’année-modèle 2013. Rebaptisé QX60 par la suite, ce gros multisegment à trois rangées de sièges s’est rapidement forgé une réputation de véhicule très confortable pour les familles à la recherche d’un utilitaire dans ce créneau de plus en plus couru par ceux et celles qui refusent d’être aperçus au volant d’une minifourgonnette. Tellement en fait qu’il constitue le modèle le plus vendu de la marque, avec 35 % des ventes au pays.
Soyons francs, cette catégorie des « trois rangées » est une alternative un peu plus amusante à conduire que ces fourgonnettes équipées de portes coulissantes. Ils proposent aussi une allure plus robuste, en plus d’être majoritairement équipés de quatre roues motrices, mais il ne faut pas se leurrer, le côté pratique de ces véhicules passe-partout n’est pas aussi flexible que cette bonne vieille « minivan ».
Le QX50 joue justement ce rôle au sein de l’alignement Infiniti et étant donnée son importance, les stratèges se devaient de rectifier le tir avec une nouvelle génération. Pour 2022, la refonte plus que méritée devrait faire du bien aux concessionnaires grâce à cette révolution du véhicule, le deuxième plus imposant véhicule Infiniti qui repose encore sur les bases du nouveau Pathfinder en service depuis quelques mois chez nous.
Design : 8,5/10
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la nouvelle robe est une amélioration par rapport au design précédent, les lignes épurées qui risquent de mieux vieillir au fil des années. À l’avant par exemple, les blocs optiques amincis semblent mieux intégrés à ce grillage imposant, tandis que ces ouvertures de part et d’autre de la calandre ajoutent un peu de sportivité au museau. À l’instar du Pathfinder, la fenestration s’assoit sur une ligne de caisse à l’horizontale, elle qui se termine par cette impression de « toit flottant » au niveau du pilier D.
Les jantes de 20 pouces de cette livrée Sensoriel – un peu moins dispendieuse que la livrée Autograph – remplissent aussi très bien les arches de roues qui sont plus musclées avec cette finition en plastique noir jumelé aux bas de caisse. Le postérieur gagne lui aussi un nouveau dessin, notamment pour les feux de position joints au centre par cette bande continue. Comme c’est le cas depuis quelque temps, les lettres I-N-F-I-N-I-T-I prennent beaucoup de place au centre du hayon. Tristement, les faux pots d’échappement du prototype dévoilé l’an dernier sont restés en place, ce qui veut dire que les authentiques pots d’échappement sont dissimulés sous la carrosserie.
Sécurité : 9/10
Je me répète, mais le principal atout d’un véhicule utilitaire est sa traction intégrale. Un véhicule à quatre roues motrices a plus de chance de rester sur la route et assurément plus de chances de se sortir d’une situation embarrassante. Ça tombe bien, car le QX60 est livré d’office avec cette version améliorée du système intégral maison.
Toutefois, de nos jours, les dispositifs de sécurité sont obligatoires, d’autant plus qu’on parle d’un véhicule à vocation familiale ici. Comme c’est souvent le cas, le modèle d’entrée de gamme (Pure) n’a pas droit à toute la gomme en ce sens, mais profite au moins du freinage automatique arrière et de l’alerte dans les angles morts, notamment. C’est au second niveau que l’aspect sécurité est bonifié avec l’intégration du système ProPILOT avec Navi-Link, lui qui vient avec l’assistance de direction, l’assistance de limite de vitesse, l’assistance de vitesse selon la route et le régulateur de vitesse intelligent.
De plus, l’aide au maintien de voie, l’intervention d’évitement de collision dans les angles morts, la reconnaissance des panneaux de signalisation, l’alerte d’attention du conducteur et le moniteur 360 degrés avec détection des objets en mouvement. Notre modèle essayé, une livrée Sensoriel, était donc blindé en ce sens, en plus d’offrir un afficheur tête haute, un autre détail qui aide le conducteur à rester concentré pendant le trajet.
Habitabilité : 7/10
Le QX60 nouveau ne change pas vraiment de registre en matière d’habitabilité. En fait, il perd même quelques litres au passage. En effet, après vérification, l’espace dans le coffre lorsque la troisième banquette est relevée est de 411 L + 54 L sous le plancher contre 450 L + presque 21 L sous le plancher. Derrière la deuxième banquette, lorsque la troisième est repliée, on parle plutôt de 1 178 L contre 1 138 L dans le modèle de 2020 et 2 135 L contre 2 146 L auparavant.
Ironiquement, malgré ces litres en moins, l’espace est meilleur à la troisième rangée lorsque les passagers de la deuxième acceptent d’avancer un peu. Quant à la première rangée, l’espace est irréprochable.
Convivialité : 8/10
Le QX60 est le premier véhicule de la marque pouvant être équipé d’un écran digital derrière le volant. Seule la livrée de base conserve ses cadrans analogiques. L’écran est d’ailleurs semblable à celui introduit dans le Pathfinder plus tôt cet été. Ce dernier est aussi large que l’écran tactile qui s’étire sur 12,3 pouces. Il est également possible de naviguer à travers les menus via cette molette et ces quelques boutons installés à la console centrale, mais personnellement, je préfère quelques doigtés directement sur l’écran. L’afficheur tête haute est également une bénédiction, je ne le répèterai jamais assez!
Quant à ces touches haptiques imbriquées sous les buses de ventilation centrales, je dois dire que j’ai surpris par leur efficacité. Il y a suffisamment d’espace entre les inscriptions (les boutons tactiles si vous préférez) et la vibration ressentie lorsqu’on appuie sur la surface est intuitive.
On finit également par s’habituer aux autres commandes, Infiniti qui a tout de même conservé quelques boutons traditionnels ici et là.
Confort : 8,5/10
L’une des améliorations de ce nouveau QX60 est l’insonorisation et ce n’est pas uniquement dû au remplacement de la boîte de vitesses. Les ingénieurs ont en effet ajouté beaucoup de matériel d’insonorisation et du verre acoustique pour rendre la cabine plus silencieuse. Malheureusement, les passages de roues laissent encore rentrer les bruits causés par les imperfections de la route.
Quant aux sièges des deux premières rangées, ils sont moelleux à souhait grâce à la technologie zéro gravité pour les sièges avant. Notez que le QX60 peut aussi être équipé d’un système de massage intégré aux deux baquets avant, tandis que les sièges de deuxième rangée sont chauffants.
Agrément de conduite : 7,5/10
Les gens d’Infiniti sont clairs : le QX60 ne s’adresse pas aux amateurs de conduite dynamique. Le contraire aurait été étonnant, et ce, même s’il existe quelques exemples de gros VUS capables de suivre la cadence sur un tracé sinueux.
De toute manière, la mission première du QX60 se limite à transporter les occupants dans un confort certain, un point c’est tout! Et pourtant, ce changement de génération s’est avéré bénéfique pour le multisegment. L’ancienne version accusait beaucoup de roulis dans les virages et l’agrément de conduite n’était pas sa plus grande force avec cette boîte de vitesses à variation continue qui faisait chanter le V6 haut et fort.
Avec cette unité automatique à neuf rapports, le QX60 est désormais plus convaincant lorsqu’on appuie sur le champignon. La sonorité du V6 de 3,5-litres est même agréable et même si la direction est désormais électrique (l’ancienne était hydraulique), il est plus facile de conduire le véhicule énergiquement. Et puis, il y a ces quelques modes de conduite (Normal, Eco, Sport et Personnel) qui change quelque peu le comportement de l’utilitaire. Rien pour écrire à sa mère par contre!
Puissance : 8,5/10
Avec 295 chevaux et 270 lb-pi de couple, le V6 atmosphérique révisé pour cette génération du modèle est parfait pour ce type d’utilisation. Évidemment, il faudra voir comment il se comporte avec six ou sept occupants à bord, mais ce premier contact a montré de belles choses. Encore une fois, on peut remercier cette nouvelle transmission automatique.
Consommation : 7,5/10
L’ÉnerGuide canadien annonce une moyenne en ville de 11,9 L/100 km et de 9,5 L/100 km sur route et une moyenne combinée de 10,8 L/100 km. Il s’agit d’une amélioration en ville, mais l’ancienne génération du véhicule sirotait moins rapidement l’essence sur l’autoroute. Pour ce premier contact, le fait d’avoir laissé en marche le véhicule pendant quelques minutes lorsque je prenais mes photos a certainement nui au résultat final, mais lorsque j’ai remis les clés après cette journée de conduite, le tableau de bord indiquait 10,9 L/100 km, ce qui est excellent, car j’ai fait appel au mode Sport à quelques reprises durant la journée.
Caractéristiques : 8/10
La livrée Sensoriel n’est pas aussi riche que le créneau Autograph, mais on ne parle pas d’un véhicule sous-équipé non plus. Avec les jantes de 20 pouces, la chaîne audio Bose à 17 haut-parleurs, les détails en bois à pores ouverts, l’éclairage d’ambiance, les sièges chauffants à la deuxième rangée, l’afficheur tête haute de 10,8 pouces, la capacité de remorquage de 6 000 lb, la recharge sans fil pour appareil intelligent et plus encore, la livrée essayée ne manquait de rien. En fait, la livrée Autograph se distingue surtout par ses deux sièges capitaines à la deuxième rangée et sa sellerie exclusive en cuir semi-aniline.
Valeur : 8/10
À un prix de 64 995 $ (avant les frais de livraison et les taxes), cet Infiniti QX60 Sensoriel se montre plutôt compétitif dans une catégorie où les modèles équivalents commandent jusqu’à 10 000 $ de plus dans certains cas. Richement équipé, le nouveau modèle est plus cher que l’ancien, mais il demeure un produit intéressant dans son groupe.
Conclusion
Le constructeur avait besoin de retrouver son joueur de concession et force est d’admettre que ce n’est pas trop tôt. Avec le groupe motopropulseur révisé, un design plus joli et un habitacle au goût du jour, nul doute que les ventes de cet autre multisegment à trois rangées vont reprendre de plus belle… à condition de ne pas être frappé par une autre crise des semi-conducteurs!
| Cylindrée | 3,5L |
|---|---|
| Nb. de cylindres | V6 |
| Puissance | 295 ch |
| Couple | 270 lb-pi |
| Consommation de carburant | 11,9 / 9,5 / 10,8 L/100 km ville/route/comb |
| Volume de chargement | 411 / 1 178 / 2 135 L derrière la 3e/2e/1re rangée |
| Modèle à l'essai | Infiniti QX60 Sensoriel 2022 |
| Prix de base | 64 995 $ |
| Taxe climatiseur | 100 $ |
| Frais transport et préparation | 2 095 $ |
| Prix tel qu’essayé | 67 940 $ |
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Équipement en option
750 $ – Peinture Grand Bleu, 750 $
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