SCORE AutoHebdo
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DESIGN7/10
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Sécurité8/10
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HABITABILITÉ8/10
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CONVIVIALITÉ8/10
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CARACTÉRISTIQUES7/10
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PUISSANCE7/10
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CONFORT8/10
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AGRÉMENT DE CONDUITE6/10
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CONSOMMATION DE CARBURANT7/10
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VALEUR6/10
La division aux trois boucliers, en attendant les renforts électriques, doit continuer de séduire ce public attiré par la manne à la fois utilitaire et élégante. Buick, pour ceux qui vivent encore dans le passé, n’est plus l’ombre d’elle-même, la marque américaine qui est devenue une productrice de multisegments il y a quelques saisons déjà. Cette fois, c’est au tour du Buick Enclave 2022 d’être révisé, le véhicule qui a tout d’abord été remanié de fond en comble pour l’année-modèle 2018, mais puisque les stratèges doivent patienter encore un peu, un léger coup de balai s’imposait pour la nouvelle année.
Portrait d’un véhicule qui n’a pas tellement changé depuis 2008.
Design : 7,5/10
Bon, mettons tout de suite quelque chose au clair : le design de l’Enclave a évolué depuis son intégration à l’alignement vers la fin des années 2000, mais les dimensions sont, à quelques centimètres près, demeurées les mêmes. Il faut l’admettre, la refonte majeure de 2018 a été plutôt bien accueillie par le public, surtout en livrée Avenir où les finitions propres à ce modèle ajoutaient une touche d’exclusivité à la lignée Enclave.
Pour 2022, le véhicule reçoit un coup de crayon assez drastique à l’avant où les phares sont positionnés plus bas, les blocs optiques qui suivent cette courbure complémentaire à ce grillage plus imposant. Pourtant, là où gisaient les phares il n’y a pas si longtemps, Buick a conservé une forme d’éclairage, ces pointes brillantes et texturées qui jouent dorénavant le rôle de feux de jour. Malheureusement, pour ceux et celles qui croyaient voir un Enclave métamorphosé, le reste du véhicule demeure fidèle au véhicule dévoilé en 2018. Les feux de position sont fort semblables à ceux du modèle sortant, à l’exception qu’ils sont translucides, tandis que le design des jantes diffère également, mais c’est à peu près tout.
Puissance : 7/10
C’est le statu quo sous le capot, le gros Buick qui fait encore confiance à ce moteur V6 atmosphérique à injection directe de 3,6-litres de cylindrée. Le 6-cylindres livre une puissance de 310 chevaux et un couple de 266 lb-pi, le tout via une boîte de vitesses automatique à neuf rapports et un rouage intégral à embrayage double qui permet au conducteur de choisir entre les deux roues motrices avant ou la sécurité accrue d’une traction intégrale. Il serait logique de penser que la puissance du V6 est amplement suffisante, mais avec un poids de plus de deux tonnes, le V6 utilisé à toutes les sauces s’essouffle rapidement quand on pousse, et ce, même avec un seul passager à bord; on n’imagine pas avec une remorque, une boîte de chargement sur le toit et tout le matériel pour la marmaille!
Agrément de conduite : 6/10
L’ennui, c’est que l’Enclave rivalise avec certaines pointures de taille – notamment du côté allemand, mais également en Asie où Lexus, Infiniti, Acura et même Genesis se disputent les parts du gâteau –, toutes plus amusantes à conduire que le représentant de Buick. La mission de l’Enclave est la même – ou presque – qu’à l’époque, c’est-à-dire de transporter les passagers dans une coquille bien étanche et confortable au possible.
L’Enclave est un plat qui se mange tranquillement. Nul besoin de le brusquer, ce gros multisegment est à sa place dans la voie de droite sur l’autoroute, se permettant un ou deux dépassements à l’occasion et sirotant l’essence à une cadence acceptable tout au plus. Les bosses sur la route, il les absorbe plutôt bien, mais quand le tracé se tortille, ça devient plus ardu pour le pilote du navire. Comme je l’ai mentionné plus tôt, le groupe motopropulseur fait le travail, mais pour les sensations fortes, on repassera, un qualificatif qui s’applique aussi à la précision de la direction.
Confort : 8,5/10
En revanche, le Buick Enclave Avenir se positionne comme un partenaire de choix pour les virées à l’autre bout du pays, à condition d’avoir un budget minimal pour l’essence! L’agrément de conduite n’est peut-être pas sa plus grande force, mais pour le confort, l’Enclave se reprend de belle manière. Comme je l’ai déjà mentionné, le multisegment intermédiaire est le genre de véhicule qui préfère ne pas trop être brusqué lorsqu’on le conduit.
Les suspensions ont clairement été conçues pour flotter sur la route et même si l’utilitaire repose sur des jantes de 20 pouces, on ne ressent aucune secousse démesurée dans l’habitacle. C’était déjà vrai en 2008 à la sortie du véhicule, mais en 2022, la livrée Avenir peut être équipée (comme pour notre véhicule d’essai) d’une suspension ajustable. Qui plus est, les sièges proposent un mélange plutôt réussi de fermeté et de mollesse pour garder les passagers dans un confort à l’américaine. Quant à la technologie QuietTuning, elle s’assure de garder le nombre de décibels dans l’habitacle à un minimum.
Consommation de carburant : 7/10
L’ÉnerGuide canadien annonce une consommation combinée de 11,8 L/100 km. À plusieurs moments durant mon essai routier, un bref coup d’œil à l’écran d’information derrière le volant m’a confirmé qu’il était possible d’atteindre cette moyenne de VUS intermédiaire. Précisons tout de même que les accélérations à l’emporte-pièce n’ont pas fait légion durant mes quelques jours d’essai. En demeurant dans les limites du multisegment, il est donc tout à fait possible d’enregistrer une moyenne de consommation acceptable.
Habitabilité : 8/10
Le Buick Enclave Avenir 2022 est le jumeau non identique du Chevrolet Traverse, ce qui explique ses dimensions quasi identiques, contrairement aux deux autres – le GMC Acadia et le Cadillac XT6 – plus courts. L’Enclave est donc accueillant en termes de volume intérieur. J’ai toutefois des réserves sur l’accès à la troisième rangée de sièges, les sièges capitaine de la deuxième rangée qui ne se soulèvent pas pour faciliter le passage des occupants vers l’arrière du véhicule. En revanche, l’espace ne pose pas problème, surtout aux deux premières rangées où les occupants nagent dans le luxe Buick.
Sécurité : 8/10
Pour 2022, la sécurité est bonifiée à bord du Buick Enclave avec notamment l’afficheur tête haute, l’alerte de piétons derrière, l’aide au stationnement avant et arrière de nouvelle génération, mais ce n’est pas tout, car la version la plus cossue de la gamme a également droit à l’aide au maintien sur la voie avec avertisseur de sortie de voie, l’alerte de changement de voie avec détection d’obstacles sur les côtés, l’alerte de circulation transversale arrière, l’alerte de prévention de collision, une caméra de recul à affichage intégré au rétroviseur avec lave-glace, la fonction ado, le freinage d’urgence automatique amélioré et le freinage de détection des piétons à l’avant, notamment.
Convivialité : 8,5/10
J’ai vraiment l’impression de me répéter dans ce cas-ci : le système d’infodivertissement de GM est reconnu pour la clarté de ses graphiques et sa facilité d’utilisation. Une fois de plus, je me dois de féliciter les concepteurs d’avoir laissé quelques boutons traditionnels de part et d’autre de cet écran tactile central, notamment ceux installés sous l’écran. En revanche, la position des commandes pour la climatisation est un peu trop basse à mon goût.
Caractéristiques : 7/10
Tatoué de l’écusson Avenir, le gros Buick Enclave est déjà fort bien nanti à sa sortie d’usine, mais même à bord d’une livrée cossue, il est possible de cocher des options additionnelles comme le groupe Technologie Avenir (1 895 $) qui ajoute la suspension à amortissement en temps réel, la suspension roulement haut de gamme de performance indépendante aux quatre roues, et les phares à DEL amélioré, le groupe En Route (1 625 $), le groupe Remorquage (750 $), le groupe Doublure de plancher (545 $), le groupe de protection intérieure Buick (410 $) et le groupe utilitaire (305 $). Du nombre, seuls les groupes Technologie Avenir, Remorquage et Doublure de plancher étaient ajoutés au véhicule. Pour le reste, la fiche technique hyper complète suffit.
Valeur : 6/10
À un peu plus de 65 000 $, le Buick Enclave Avenir 2022 n’est pas exactement la définition d’un véhicule familial abordable. Mais, dans le segment luxueux, c’est le prix à payer pour rouler à bord d’un véhicule richement équipé. À titre de comparaison, l’Acura MDX A-Spec commande une somme de 67 390 $ en sol canadien, tandis qu’un Infiniti QX60 Sensoriel se pointe avec un prix de 64 995 $.
La bonne nouvelle pour le constructeur américain, c’est qu’il est possible de repartir au volant d’un Enclave plus abordable… avec moins d’équipement à bord! Il est tout de même permis de se demander lequel de ces utilitaires aura la meilleure longévité sur nos routes. Je place mes pions sur le MDX.
Conclusion
Le plus grand des véhicules Buick impose encore le respect, mais on sent qu’il y a une certaine retenue, notamment à cause du Cadillac XT6 qui s’est ajouté à l’équation en 2020. Il est difficile de classifier l’Enclave, surtout face à la concurrence allemande beaucoup plus dynamique dans son approche. En fait, il ne serait pas déplacé de jeter un coup d’œil au Chevrolet Traverse si les dimensions de l’Enclave vous conviennent.
| Cylindrée | 3,6L |
|---|---|
| Nb. de cylindres | V6 |
| Puissance | 310 ch |
| Couple | 266 lb-pi |
| Consommation de carburant | 13,6 / 9,6 / 11,8 L/100 km ville/route/comb |
| Volume de chargement | 668 / 1 634 / 2 758 derrière la 3e/2e/1re rangée |
| Modèle à l'essai | Buick Enclave Avenir 2022 |
| Prix de base | 61 098 $ |
| Taxe climatiseur | 100 $ |
| Frais transport et préparation | 1 900 $ |
| Prix tel qu’essayé | 67 183 $ |
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Équipement en option
4 085 $ – Groupe Technologie Avenir, 1 895 $; Peinture Blanc givré triple couche, 700 $; Chauffe-moteur, 195 $; Doublure de plancher, 545 $; Groupe remorquage 5000 lb, 750 $
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